C'est une semaine aware à Mouize les bégonias
It is tous les ans the same dans l’enterpraïse ! Entre le 25 décembre et le 1er janvier, les âmes perturbées sont programmées en mode hyperactif ! La fin de l’année est nucléaire. En arrivant au labo expérimental, j’aurais dû me méfier mais c’était pas écrit dans mon calendrier postal à couverture kitch… C’est PIRE que l’année dernière !!! Après l’épisode « Enveloppe » de décembre 2008, Pénélope, la mécréante, a redoublé de Bêtise. Son QI oscille entre celui d’une moule accrochée à son rocher de Carnac et celui d’une huître flottant dans le plat de Noël. Il est échoué à marée basse… Cette fois, n’ayant pas de reproche à formuler concernant les enveloppes puisque nous avons pris la précautions de rester dans le format classique, la donzelle s’est acharnée sur les cartes de vœux…La patience en time sharing, je l’accoste :« Bon, Péné, maintenant que l’on t’a commandé des enveloppes en format basique pour les envois de Timothy, toi, va falloir que tu nous donnes tes chiffres pour demander le devis à l’imprimeur. Notre maquette est ready alors, Combien ? How many you need ? Toujours 2 formats : 1 pour le peuple : 210x100 + 1 pour les Vi-aï-pi : 420x100 mm ? Aboule les chiffres ! On n’attend plus que toi because la maquette est ready ! Y’a emergency !… Depuis 3 mois, on n’entend que tes jérémiades continuelles pour faire croire que t’es overbookée. Tu bêles que t’as 2 000 cartes à envoyer ! Note qu’avec ton cerveau sans tanin fixateur, c’est ton seul et real job de l’année, à part surfer sur les sites de La redoutée, Les 3 p’tits suisses, ou Notre ancien temps. Pour une fois, tu attendras pour commander en ligne tes bas de rétentions ou tes culottes Petit cargo pendant les heures de taff »…
A force de chialer every morning dans le mohair de Timoth, djust histoire de se faire mousser, L'impie nous catapulte le boss toutes les ½ journées dans not’bureau, où il éructe :« Où qu’en sont mes cartes de vœux, chreuneugneugneu, nom d’un coup de boule de Zizou !... JE VEUX MES CARTES !!!... ou je MICRO-ONDES quelqu’un !!! ». On fini par avoir la patience qui manque d’antioxydants !!! Péné nous déballe alors une sorte de chiffon baveux griffonné à
Là, Timoth se trampoline devant mon desk, la haine baveuse en épaulettes : «Quand est-ce que j’aurais MES cartes pour poster MES vœux ? Je veux commencer right now a calligraphier mes formules hypocrites de politesse à tous ces gens dont j’ai réellement rien à carrer !!! » mugit-il en dolby surround ! Sur ce, Charlotte au make-up raccord avec le gilet de secours de ma Klyo déboule suivi de son cabas en skaï, « Y m’faut les cartes à poster avant lundi prochain pour le mailing spécial. Sinon, c’est dobeule tarif à la poste ! »... J’ai le combleur de rides qui fond à vitesse grand V... En propulsion arrière, je m’échappe 2 s’condes dans les toilettes pour ouvrir la fenêtre et expulser un cri bestial. Je libére la rage contenue dans mon frêle corps de déesse… Autant de fadaises sont un blockbuster pour mon adrénaline ! Passé 3 mn, le diadème de nouveau rutilant, mais en mode éruptif, je retrouve le charter de lobotomisés. « Bande de nazes, de toute façon c’est complètement dépassé d’envoyer des cartes ! On est au 21e s. Vous connaissez pas le Web ? Vous pouvez pas envoyer des mails non ? ! Un peu de sens commun ! Pensez aux arbres et à la planète !". Pénélope se réfugie derrière sa barricade de cartons d’enveloppes pré-étiquetées aux noms des destinataires des vœux, histoire de montrer à toda la familia qu’elle a beaucoup de taff. Revival de Timothy dans not’ bureau « Epicéquoicetruclà ? » croasse-t’il en bradissant une maquette 150x150 mm sous le nez de Binomette. "Le trophée que j’ai gagné est TROP GRAND sur la photo, ca fait pas modeste ! » continue-t’il en mugissant. « euh… ponctue Binomette, vous savez, c’est une maquette…Pour l’édition d’un timbre… Une fois à la dimension, le truc sera nettement plus petit »... précise-t’elle borderline entre le rire et les larmes…Me posant à côté d’elle, le moral en origami et le cerveau en disgrâce on voit l’Timoth repartir dans son antre. On voudrait voir apparaître le mot fin au milieu du couloir…C’est le moment de faire une pause… Le moment idéal pour un kawa régressif.